Le huitième de finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) entre la Côte d’Ivoire et le Sénégal a été le théâtre de polémiques entourant l’arbitrage, conduisant la Confédération africaine de football (CAF) à prendre des mesures radicales.

Le 30 janvier dernier, le duel entre les Éléphants et les Lions de la Teranga s’est conclu par une victoire aux tirs au but pour les hôtes ivoiriens (1-1, 5-4 tab). Cependant, l’ombre des controverses planait sur le match, mettant en lumière des décisions arbitrales sujettes à débat.

L’un des moments marquants a été l’incident impliquant Sadio Mané, la star sénégalaise, qui a échappé à un potentiel carton rouge dans les premières minutes. Une semelle appuyée sur le tibia d’Ibrahim Sangaré aurait pu valoir une sanction plus sévère, mais l’attaquant sénégalais a seulement reçu un avertissement sous forme de carton jaune.

Les critiques ne se sont pas limitées à cette action. Les joueurs sénégalais ont également contesté une possible faute dans la surface d’Odilon Kossounou sur Ismaïla Sarr, reprochant à l’arbitre principal, le Gabonais Pierre Atcho, de ne pas avoir sifflé et de ne pas avoir consulté la vidéo.

En réaction à ces polémiques, la CAF a décidé de prendre des mesures disciplinaires en écartant non seulement l’arbitre principal, Pierre Atcho, mais aussi ses assistants, Boris Ditsoga et Carine Atezambong, ainsi que l’équipe en charge de la VAR lors de cette rencontre, composée de Samir Guezzaz et Mahmoud El Banna. Ces arbitres ne participeront plus à des matchs pour le reste du tournoi.

Cette décision intervient dans un contexte où la crédibilité de l’arbitrage dans le football africain est souvent remise en question. Les débats autour de l’utilisation de la VAR et la nécessité d’une plus grande transparence dans les décisions arbitrales continuent de susciter des discussions passionnées parmi les amateurs de football du continent.

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